NOTRE ORGANISATION

Chez Oxfam, nous répondons aux situations d’urgence et défendons les intérêts des personnes en difficulté, en collaborant avec les organisations de la société civile locale pour distribuer des produits de première nécessité et faciliter le relèvement des communautés.
Aux côtés de militant·es et de groupes partenaires, nous luttons contre la pauvreté et l’injustice. Nous faisons campagne en faveur de la justice économique, de la justice de genre, de la justice climatique et de la gouvernance responsable, et nous nous efforçons de promouvoir une croissance et une transformation durables. Nous nous battons pour un avenir juste et équitable, où l’égalité des chances et les mêmes droits pour tous les individus sont une réalité. Un avenir dans lequel nous pouvons tous et toutes nous épanouir, et pas seulement survivre.
Oxfam a vu le jour en 1942 à Oxford, au Royaume-Uni, en tant qu’organisation à but non lucratif, dénommée Oxford Committee for Famine Relief. Aujourd’hui, il s’agit d’un mouvement mondial qui lutte contre la pauvreté et l’injustice par le biais d’interventions humanitaires et de projets de développement, mais aussi par des activités de plaidoyer, des campagnes et un travail d’influence.
Notre travaille poursuit les objectifs énoncés dans nos statuts, à savoir réduire la pauvreté, atténuer la souffrance et combattre la détresse dans toutes les régions du monde, sans distinction d’origine ethnique, de genre, de croyance ou de convictions politiques. Nous protégeons les vies et les moyens de subsistance des communautés en cas de catastrophe. Nous nous attaquons non seulement aux symptômes des inégalités, mais aussi aux systèmes qui les perpétuent.
Oxfam est une confédération (groupes unis dans une alliance) qui comprend 21 organisations membres ou « affiliés Oxfam », dans différents pays. Les affiliés possèdent leur propre structure de gouvernance, exécutent leurs propres opérations de collecte de fonds et suivent leurs propres axes de travail. Ce sont des entités indépendantes au service d’une seule et même mission, œuvrant dans le cadre de la stratégie mondiale. Les affiliés gèrent leurs propres sites web et élaborent leurs propres rapports annuels.
Les « candidats à l’affiliation » sont des organisations en voie de devenir des affiliés Oxfam à part entière. Dans le cadre de notre engagement en faveur de l’équilibre mondial et du développement d’Oxfam en tant que réseau diversifié, nous cherchons actuellement à augmenter le nombre d’affiliés Oxfam dans les pays du Sud.
La liste de nos affiliés et des candidats à l’affiliation est disponible sur cette page.
Nous intervenons dans 81 pays à travers le monde (au 31 mars 2024), collaborons avec des milliers de partenaires et d’alliés et mettons en œuvre des programmes avec eux.

Nous avons des bureaux au niveau des pays, des clusters (groupes de pays) et des régions, sur lesquels reposent nos activités régionales et de développement. La confédération possède en outre des bureaux en Corée du Sud et en Suède qui se consacrent à la mobilisation et à la sensibilisation de l’opinion publique à l’échelle mondiale, ainsi qu’à la collecte de fonds pour financer notre action.
Oxfam International (OI) et le secrétariat d’OI (OIS, qui s’occupe des tâches de gestion et de coordination d’OI) a été établi en 1995. Il convient des priorités et des objectifs communs et favorise la collaboration au sein de la confédération afin d’optimiser l’efficacité, l’impact et la portée mondiale.
La structure de gouvernance d’OI se décline en trois composantes : un conseil d’administration international qui se réunit tous les trimestres, une assemblée multipartite qui se réunit tous les 18 mois et un conseil opérationnel des affiliés qui se réunit à la demande du conseil d’administration au moins une fois par an.

Bureaux d’Oxfam dans le monde
Le secrétariat gère les campagnes et le travail d’influence mondial d’Oxfam, ainsi que les programmes de développement menés par l’intermédiaire de nos bureaux pays, de nos clusters et de nos bureaux régionaux. Le secrétariat d’OI englobe en outre l’équipe humanitaire mondiale, qui travaille en partenariat avec des organisations de la société civile sur le terrain pour fournir une assistance technique, et comprend du personnel de soutien humanitaire pouvant être déployé rapidement.
Le secrétariat d’OI est enregistré au Kenya en vertu d’un accord de siège avec le gouvernement kenyan. Son siège se trouve à Nairobi. Il maintient en outre un bureau à Oxford, au Royaume-Uni. Par ailleurs, « Stichting Oxfam International » est enregistrée en tant que fondation (Stichting) aux Pays-Bas et comme société à responsabilité limitée de droit étranger au Royaume-Uni.
Le secrétariat possède des bureaux dans plusieurs sites stratégiques du monde qui visent à influencer les décisionnaires pour veiller à ce que leurs politiques aient des effets positifs à grande échelle sur les personnes qui en ont le plus besoin.
Bureaux du secrétariat d’OI
Addis-Abeba, Éthiopie: où nous œuvrons pour promouvoir la participation citoyenne au sein de l’Union africaine
Bruxelles, Belgique: où nous tâchons d’influencer les décisionnaires clés afin de renforcer l’impact des politiques de l’Union européenne (UE)
Genève, Suisse: où nous exerçons un plaidoyer auprès des Nations Unies sur les questions humanitaires et les déplacements de population dans le monde
New York, États-Unis: où notre travail de plaidoyer est axé sur les politiques onusiennes
Washington D.C., États-Unis: où notre objectif est d’influencer les institutions financières internationales, principalement le Fonds monétaire international et le groupe de la Banque mondiale, afin de les rendre plus inclusifs et de renforcer leur reddition de comptes
Grâce aux activités menées dans ces différents lieux, OI contribue à la réalisation des objectifs d’Oxfam, tels que définis dans notre stratégie : le cadre stratégique mondial 2020-2030.





NOTRE STRATÉGIE

Le cadre stratégique mondial d’Oxfam 2020-2030 a pour vocation de lutter contre les inégalités et de mettre fin à la pauvreté et à l’injustice. Cette mission a servi de fil conducteur à notre travail alors que nous achevions notre premier plan d’horizon (2021–2023) et que nous passions au suivant (2024–2027).
Ce premier horizon donnait la priorité au relèvement après la pandémie de Covid, un relèvement fondé sur la justice économique, climatique, raciale et de genre, en œuvrant à l’échelle mondiale pour l’instauration de services essentiels, d’une fiscalité équitable, d’un accès aux vaccins et aux traitements, et pour l’éradication des violences basées sur le genre. Nous avons poursuivi notre lutte contre l’injustice climatique et les inégalités qui la sous-tendent. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les personnes et les communautés que nous soutenons pour améliorer leur préparation et les interventions vitales en cas de crise humanitaire.
Courant 2023, nous avons mis au point la feuille de route pour le deuxième plan d’horizon (2024–2027). Cette démarche a été l’occasion pour nous de passer en revue les priorités de l’Horizon 1 et de déterminer les changements à apporter à la stratégie pour répondre aux défis externes. Après consultation de l’ensemble de la confédération, l’Assemblée mondiale d’Oxfam a convenu des domaines d’intervention prioritaires pour 2024-2027. Ces domaines orientent notre travail de plaidoyer et nos campagnes, ainsi que nos interventions humanitaires et nos programmes de développement à long terme. Il s’agit des domaines suivants :
Il s’agit des domaines suivants:
- Œuvrer pour la transformation économique et climatique
- Lutter contre les violences basées sur le genre et en faveur du droit de chacun·e à disposer de son propre corps
- Faire entendre la voix des militant·es et des mouvements citoyens
- Assurer une action humanitaire efficace
- Garantir les droits à l’ère du numérique
- Combattre les inégalités
Nous nous engageons à adopter des approches féministes et décoloniales dans tout ce que nous faisons, à promouvoir et à protéger l’espace civique, à nous attaquer aux causes des crises, des conflits et de la fragilité et à en atténuer les conséquences
PERSONNEL ET CULTURE INTERNE

Nos projets humanitaires, de développement et de campagne changent des vies dans le monde entier. Des milliers de personnes y consacrent leur temps et leurs talents. Nous nous engageons à proposer un environnement de travail diversifié, inclusif, égalitaire et sûr à l’ensemble du personnel et aux communautés avec lesquelles nous travaillons.
La confédération Oxfam emploie au total 8 283 personnes.
Ce chiffre inclut le personnel du Secrétariat d’Oxfam International, siégeant à Nairobi (et comptant en outre un bureau à Oxford et des bureaux de plaidoyer et de mobilisation du public), le personnel employé par nos affiliés (4 500 personnes environ), le personnel des bureaux pays, des clusters et régionaux, sans oublier l’équipe humanitaire mondiale, qui fournit une assistance technique et assure le renforcement des capacités lors des interventions humanitaires, avec du personnel de soutien humanitaire pouvant être déployé rapidement.
Le personnel est réparti comme suit.







Oxfam s’efforce de prendre soin de son personnel et d’instaurer une culture féministe, décoloniale et antiraciste, de respecter et d’autonomiser les personnes, d’encourager le leadership féministe et de maximiser son impact collectif.
L’équipe « Personnel et culture interne » s’efforce de recruter et de conserver les personnes les plus douées dans leur domaine. Elle encourage par ailleurs le personnel à s’exprimer.
Nous nous engageons à favoriser un environnement de travail où le bien-être, l’inclusion et l’autonomisation du personnel sont les maîtres-mots. Nous encourageons les employé·es à s’exprimer à travers l’enquête globale auprès du personnel, des rencontres régulières avec la direction et les conversations annuelles du processus « Échangeons » entre les responsables hiérarchiques et d’autres membres du personnel, qui donne à chacun·e l’occasion de demander l’avis de ses collègues. Ces démarches nous permettent de partager nos expériences et de suivre nos progrès par rapport aux principaux objectifs fixés pour améliorer la culture interne d’Oxfam.

Dans l’optique d’instaurer une culture de la sécurité, du bien-être et de l’autonomisation au sein d’Oxfam, nous avons lancé une nouvelle formation obligatoire sur le Code de conduite à l’intention de l’ensemble du personnel. Ce nouveau cours n’est pas seulement conçu pour permettre au personnel de mieux comprendre les différentes politiques d’Oxfam ; il cherche aussi à encourager des comportements qui favorisent un climat de travail respectueux et positif. La participation du personnel a été cruciale pour s’assurer que les valeurs fondamentales d’Oxfam sont systématiquement respectées et mises en pratique.
Nous avons fait des progrès notables en ce qui concerne la mise en œuvre du cadre de culture interne d’Oxfam, qui décrit les valeurs et les comportements que nous entendons défendre. En 2023-2024, nous avons organisé 12 séances d’apprentissage, d’accompagnement et de formation à la culture interne dans les pays, les clusters et les régions, dont des ateliers à l’intention des plateformes régionales Moyen-Orient et Afrique du Nord, Oxfam en Afrique et Asie. Ces séances ont porté sur la manière de faire évoluer la culture interne dans un contexte de transition et de changement.

Les résultats de l’enquête globale auprès du personnel menée en 2024 montrent que ces différentes initiatives ont porté leurs fruits, avec une participation accrue du personnel dans les pays, les clusters et les régions.
Le bien-être de son personnel reste une priorité absolue pour Oxfam. À cet égard, nous avons lancé une série de projets ambitieux concernant la santé mentale, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et le développement du personnel. À l’occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars 2024, Oxfam a annoncé que les employées et le personnel non binaire de la confédération auraient droit à un jour de congé supplémentaire par an pour se reposer et se ressourcer., à la date de leur choix.
Oxfam a mis en place un programme mondial d’aide au personnel, conçu pour promouvoir la santé mentale au sein d’Oxfam, en proposant des webinaires sur le bien-être du personnel et des services de conseil confidentiels et gratuits, disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour traiter des problèmes de nature professionnelle mais aussi personnelle. Nous disposons également d’un réseau de « secouristes » en santé mentale dûment formé·es, assurant un soutien confidentiel entre collègues. Tous les membres du personnel d’Oxfam bénéficient d’un accès gratuit à l’application « headspace », qui propose une méditation guidée, ainsi que des outils de gestion du sommeil et du stress.
La mise en place de la banque de connaissances d’Oxfam sur le bien-être, qui contient actuellement des documents en anglais (ceux-ci seront traduits en arabe, en espagnol et en français d’ici mars 2025), a simplifié l’accès à des ressources telles que des outils d’accompagnement, des conseils en matière de bien-être économique et une assistance pour la santé mentale.
Pour la tranquillité d’esprit des membres du personnel et de leur famille, Oxfam fournit à ses employé·es une assurance-vie dès leur premier jour de travail.
Le bien-être de son personnel reste une priorité absolue pour Oxfam. À cet égard, nous avons lancé une série de projets ambitieux concernant la santé mentale, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et le développement du personnel
En plus du soutien dispensé au niveau individuel, nous avons organisé en 2023-2024 des séances de promotion du bien-être et de formation à la culture interne pour les équipes pays, des clusters et des régions.

Comme en témoignent les résultats de l’enquête globale auprès du personnel menée en 2024, le bien-être du personnel s’est amélioré à tous les niveaux, dans les pays, les clusters et les régions.
Ce constat positif traduit notre volonté de contribuer au bien-être du personnel et de favoriser une culture interne saine et inclusive.
PRÉVENTION

Oxfam s’engage à prévenir toutes les formes d’abus et d’exploitation, ainsi qu’à répondre de manière appropriée à tout problème éventuel dans ce domaine.
La mise en place d’un réseau de prévention à l’échelle de la confédération est venue étayer cet engagement. Ce réseau a pour vocation de réviser et de renforcer notre stratégie, nos politiques et nos procédures, ainsi que de contribuer à la mise en place de mesures de prévention. Un système de traitement des dossiers a ainsi vu le jour. Les activités de prévention sont placées sous la supervision du Forum sur la prévention et la culture interne.
Alors que nous continuons à affiner et à renforcer la composante de prévention à l’échelle de la confédération, nous tenons à nous assurer que les activités qui y sont rattachées sont bien adaptées aux différents contextes dans lesquels nous travaillons. C’est pourquoi le personnel chargé de la prévention dans les pays et les régions joue un rôle majeur dans nos méthodes de prévention.
En 2023-2024, nous avons lancé une série d’initiatives de renforcement des capacités pour veiller à ce que toutes les personnes qui représentent l’organisation soient conscientes des obligations qui leur incombent en matière de prévention, des comportements à adopter et de la manière de signaler un éventuel problème. Par ailleurs, les organisations partenaires et les communautés, tout comme les prestataires et les fournisseurs, ont reçu une formation sur les concepts liés à la prévention et les mesures à prendre.
Nous avons élaboré la stratégie One Oxfam en matière de sauvegarde pour la période 2024-2028, pour tenir compte du perfectionnement de nos méthodes, pour répondre aux nouvelles exigences des parties prenantes, pour respecter les engagements pris au niveau de l’organisation et pour mettre notre travail en consonance avec nos valeurs et les meilleures pratiques adoptées à l’international.
Les équipes chargées de la prévention travaillent aux côtés d’autres acteurs du secteur pour affiner notre vision commune de la prévention et améliorer la manière d’influer positivement sur la culture interne, dans le but de prévenir les incidents.
Notre objectif est d’arriver à maturité dans le domaine de la prévention et de consolider nos activités, en créant des environnements sûrs pour toutes les personnes qui sont en contact avec nous
LUTTE CONTRE LA FRAUDE ET LA CORRUPTION

Avec des revenus mondiaux de près de 1 milliard d’euros et une présence dans 81 pays, nous avons pleinement conscience qu’Oxfam est confrontée à des enjeux de nature aussi bien opérationnelle que stratégique.
Oxfam s’engage à faire en sorte que ses systèmes, ses procédures et ses pratiques réduisent au minimum le risque d’incidents. Dans cette optique, nous appliquons des approches contextualisées, conformément à notre stratégie de lutte contre la fraude et la corruption.
Nous savons que, pour aboutir à des résultats probants, la lutte contre la fraude et la corruption ne dépend pas d’une seule activité concrète et ne relève pas d’un seul niveau de l’organisation. Nous nous attachons donc à suivre une stratégie globale de lutte contre la fraude et la corruption, dûment appliquée et respectée à tous les niveaux, au sein des projets, des équipes, des pays, des régions et des affiliés.
Notre stratégie consiste à améliorer notre capacité à combattre la fraude, tout en mettant en pratique nos valeurs, à savoir l’égalité, l’autonomisation, la solidarité, l’inclusivité et la redevabilité, et en respectant notre Code de conduite.
En 2023-2024, nous avons réalisé un examen de la procédure d’auto-évaluation de contrôle dans les pays et les régions. Cette procédure sert de cadre aux organisations pour gérer les risques auxquels elles sont confrontées lorsqu’elles cherchent à atteindre leurs objectifs. Elle repose sur une approche structurée pour recenser et consigner les objectifs organisationnels, les risques et les contrôles. Nous avons mené des entretiens avec une quarantaine de collègues dans nos pays et régions. Nous avons ensuite créé un groupe de travail chargé d’examiner les conclusions de ces entretiens et de proposer des améliorations.
Nous étudions actuellement avec nos affiliés la possibilité de mettre sur pied un groupe de travail chargé d’améliorer nos audits internes, pour faire en sorte qu’ils soient pleinement conformes aux valeurs d’Oxfam et plus efficaces en ce qui concerne la gestion des risques.
Le secrétariat d’Oxfam International conserve la responsabilité du système mondial de gestion des incidents liés à des comportements répréhensibles, ainsi que du système de vérification des antécédents. Ce dernier est utilisé lors du recrutement de nouveaux membres du personnel, fournisseurs et organisations partenaires, pour vérifier leur absence de lien avec le financement du terrorisme. Il compare leur nom avec ceux qui figurent sur les listes de sanctions établies par les gouvernements et les organisations internationales telles que l’ONU. Dans le cadre de nos efforts continus d’amélioration de la gestion des incidents, nous avons lancé en 2023-2024 cinq groupes de travail pour perfectionner ce système.
Nous avons commencé à mettre à jour notre politique et nos procédures opérationnelles standard pour la lutte contre le financement du terrorisme et contre le détournement de l’aide humanitaire. Nous comptons les finaliser au cours de l’exercice 2024-2025.
Notre stratégie consiste à améliorer notre capacité à combattre la fraude, tout en mettant en pratique nos valeurs, à savoir l’égalité, l’autonomisation, la solidarité, l’inclusivité et la redevabilité, et en respectant notre Code de conduite
RECETTES ET DÉPENSES

Pour consulter les informations financières complètes d’Oxfam International pour l’exercice 2023-2024, veuillez vous référer au rapport 2023-2024 des administrateurs et administratrices d’Oxfam International.
RECETTES ET DÉPENSES (€)
Notre déficit s'explique par le fait que, pendant la période considérée, nous avons dépensé des fonds reçus les années précédentes. Cette pratique est très courante parmi les organisations qui gèrent des subventions importantes sur plusieurs années.
Sources des revenus
Les dons réguliers correspondent aux recettes provenant de toutes les personnes et entités qui se sont engagées à faire des dons régulièrement, par exemple à travers un prélèvement mensuel, trimestriel ou annuel.
Les dons ponctuels comprennent les fonds obtenus à travers des appels lancés en ligne (à l’exclusion des appels humanitaires). Ils sont également qualifiés de dons spontanés ou sporadiques.
Les legs font référence aux héritages, c’est-à-dire à l’argent légué à Oxfam par testament.
Les ventes comprennent les revenus issus de nos boutiques Oxfam et de nos activités commerciales en ligne, à savoir la vente d’articles divers, de vêtements d’occasion issus de dons et d’une gamme de produits durables et éthiques provenant du monde entier labelisés
Les loteries concernent les fonds tirés de la Dutch Postcode Lottery (aux Pays-Bas) et de la People’s Postcode Lottery (au Royaume-Uni). Il s’agit de fonds non affectés, ce qui permet une certaine souplesse quant aux activités auxquels ils sont finalement alloués.
En ce qui concerne la collecte de fonds auprès des institutions, voir la section consacrée à nos bailleurs de fonds.
CATÉGORIES DE DÉPENSES
Les programmes englobent l’assistance et le soutien humanitaires indispensables pour aider les populations à survivre et reprendre le cours de leur vie, les projets de développement pour les aider à se construire un avenir meilleur, ainsi que les activités de plaidoyer et les campagnes visant à lutter contre l’injustice et les causes profondes de la pauvreté.
CATÉGORIES DE DÉPENSES LIÉES AUX PROGRAMMES
DÉPENSES LIÉES AUX PROGRAMMES - 20 PREMIERS PAYS
Tous les montants sont indiqués en millions d'euros.
NOTRE TRANSITION DURABLE

Oxfam s’efforce de faire évoluer son mode de fonctionnement afin de réduire son empreinte écologique. L’année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée, et le seuil crucial de 1,5 °C de réchauffement a été atteint pour la première fois sur une année entière.
Il devient de plus en plus urgent d’agir pour freiner le réchauffement planétaire et réduire l’impact de la crise climatique, en particulier pour les personnes les plus touchées, qui vivent pour beaucoup dans les communautés avec lesquelles Oxfam travaille.
Oxfam s’est engagée à réduire à zéro ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2045. En 2021, nous avons signé la Charte sur le climat et l’environnement pour les organisations humanitaires, qui affirme notre engagement à améliorer la durabilité environnementale de notre travail, à réduire rapidement nos émissions de gaz à effet de serre et à suivre et rendre compte chaque année de nos progrès.
Une fois établies les émissions de l’année 2022–2023 comme base de référence, Oxfam se sert maintenant de ces données pour définir les mesures à prendre en priorité pour réduire ces émissions, ainsi que pour se fixer des objectifs intermédiaires de réduction d’ici 2030. Les équipes se sont efforcées d’améliorer la qualité de leurs rapports et d’élargir la portée de ceux-ci pour inclure les émissions de la chaîne d’approvisionnement des produits et services achetés par Oxfam, ainsi que les déplacements du personnel entre son domicile et son lieu de travail – deux sources majeures d’émissions.
En gardant à l’esprit que les trajets aériens du personnel d’Oxfam pour des raisons professionnelles sont une composante nécessaire de nos opérations en tant qu’organisation internationale œuvrant dans 81 pays, nous maintenons notre engagement à réduire nos émissions dans ce domaine, conformément à notre politique de transport aérien responsable, adoptée en 2022.
D’après l’analyse préliminaire des données de 2023-2024, nos plus grandes sources d’émissions sont les produits et services achetés, les voyages en avion et les déplacements domicile-travail. Il s’agit de domaines clés à prendre en compte pour l’action climatique à l’avenir
Dans le monde entier, les équipes d’Oxfam ont adopté des pratiques plus écologiques pour modifier leur façon de travailler et réduire leur impact sur l’environnement. Dans le cadre de nos opérations, nous installons des systèmes d’énergie renouvelable, nous nous approvisionnons en produits plus durables, nous suivons des méthodes de gestion des déchets plus responsables, nous réduisons la consommation de carburant des véhicules et nous lançons d’autres initiatives écologiques tout au long de notre chaîne de valeur et au-delà.
Dans l’ensemble de sa confédération, Oxfam s’efforce également de réduire l’impact que ses bureaux ont sur l’environnement. Par exemple, au Mexique, Oxfam a déménagé dans un bâtiment conçu de manière durable, qui optimise la lumière et la ventilation naturelles, utilise des panneaux solaires et dispose d’un système de collecte de l’eau de pluie pour alimenter les toilettes et arroser les plantes. Il ne s’agit là que d’un exemple des initiatives diverses et variées lancées par Oxfam dans les pays où elle exerce ses activités.
NOS BAILLEURS

Oxfam peut compter sur de nombreuses formes de soutien. Outre les efforts déployés par des particuliers pour collecter des fonds , le dévouement des bénévoles qui font vivre nos boutiques et la motivation des personnes qui agissent comme porte-parole au sein de leur communauté , bon nombre de sympathisant·es signent des pétitions sur les sites web d’Oxfam International et de ses affiliés et contribuent à sensibiliser l’opinion publique lors d’initiatives de levée de fonds, de campagnes et d’autres événements.
Par ailleurs, nous concluons parfois des partenariats avec des entreprises (personnes morales) lorsque celles-ci répondent à nos normes éthiques.
Oxfam collabore en outre avec des bailleurs institutionnels, notamment des gouvernements, l’Union européenne et des agences des Nations Unies, des particuliers philanthropes, des trusts et des fondations, qui apportent également un financement bienvenu à nos programmes et à nos partenaires qui travaillent avec les communautés.
En 2023-2024, près de 42 % de notre revenu brut provenait de bailleurs institutionnels. Nos partenariats avec ces bailleurs prennent de nombreuses formes différentes et se matérialisent souvent en collaboration avec d’autres organisations de la société civile. Nos principaux bailleurs institutionnels en 2023-2024 sont mentionnés ci-dessous.
(Dutch Ministry of Foreign Affairs)