Rapport Annuel 2023/2024

GOUVERNANCE RESPONSABLE

Image portrait d’un homme

« Nous avons demandé au gouvernement : "Avons-nous des droits ?" Nous attendons toujours la réponse. »

Image portrait d’un homme
Rapport Annuel 2023/2024

GOUVERNANCE RESPONSABLE

Image portrait d’un homme

« Nous avons demandé au gouvernement : "Avons-nous des droits ?" Nous attendons toujours la réponse. »

Image portrait d’un homme

« Lorsque la rivière est sortie de son lit, les services de protection civile ont transféré les habitants dans des abris temporaires. Nos terres ont été placées sous le contrôle de la Marine ; les soldats ont immédiatement occupé les lieux. Ils s’entraînaient à l’intérieur de nos maisons. Cela fait maintenant plus de deux ans. »

- Agusto

Agusto et les autres membres de sa communauté ont cherché et trouvé de l’aide pour protéger ce qui leur appartient. Mais leur combat pour faire valoir leurs droits, et ceux de millions d’autres personnes à travers le monde, est une véritable gageure.

Il n’est pas rare que le pouvoir en place ignore les précédents internationaux et remette en question les cadres multilatéraux. Or, la vie de nombreuses personnes dépend d’une gouvernance responsable et inclusive. Mais pour que justice soit faite, il faut que les citoyen·nes aient accès à des espaces sûrs et dynamiques leur permettant de demander des comptes aux plus puissants.

NOTRE TRAVAIL

Demander des comptes au pouvoir

NOTRE TRAVAIL

Demander des comptes au pouvoir

Dans un contexte de crises et de défis mondiaux de plus en plus pressants, nous avons besoin de systèmes de gouvernance qui fonctionnent pour tout le monde, et pas seulement pour une élite privilégiée.

Dans un contexte de crises et de défis mondiaux de plus en plus pressants, nous avons besoin de systèmes de gouvernance qui fonctionnent pour tout le monde, et pas seulement pour une élite privilégiée.

En 2023-2024, des millions de personnes se sont mobilisées, en se rendant aux urnes, en s’exprimant sur les réseaux sociaux et en descendant dans la rue, pour demander à leurs dirigeant·es d’assumer leurs responsabilités et d’œuvrer pour l’égalité et la justice sociale. Cependant, la plupart des gouvernements ont fait la sourde oreille aux attentes de la citoyenneté qui exigeait une gouvernance plus inclusive et plus responsable. De fait, beaucoup ont même empêché les citoyen·nes de se mobiliser et de s’organiser.

En 2023, au moins 300 défenseur·es des droits humains dans 28 pays ont été assassiné·es, et bien d’autres ont été victimes de persécutions et d’agressions graves. Les nouvelles technologies numériques, qui auraient pu renforcer la transparence et l’efficacité de la gouvernance, ont au contraire servi à resserrer l’étau de la surveillance et du contrôle.

Les groupes hostiles aux droits et les discours populistes ont semé la méfiance à l’égard des institutions publiques et attisé la haine contre les minorités, sapant ainsi les principes démocratiques et les droits humains fondamentaux.

En 2023, au moins 300 défenseur·es des droits humains dans 28 pays ont été assassiné·es, et bien d’autres ont été victimes de persécutions et d’agressions graves
Réplique de la bombe Mark 84 de 900 kg, placée en face du Parlement britannique

Malgré tous ces défis, partout dans le monde, des individus courageux ont fait preuve d’une vaillance et d’un dévouement extraordinaires pour lutter contre les inégalités, la discrimination et l’exclusion.   

Malgré tous ces défis, partout dans le monde, des individus courageux ont fait preuve d’une vaillance et d’un dévouement extraordinaires pour lutter contre les inégalités, la discrimination et l’exclusion.   

Réplique de la bombe Mark 84 de 900 kg, placée en face du Parlement britannique

Oxfam crée des opportunités pour que les femmes, les personnes non binaires, les jeunes et les groupes marginalisés puissent demander des comptes aux personnes qui détiennent le pouvoir. Nous soutenons des organisations de la société civile et des personnes qui militent dans le monde entier, les mettons en relation et collaborons avec elles afin de donner de l’ampleur à leurs revendications en faveur de la justice sociale.

Ensemble, nous veillons à ce que les droits humains et les appels à l’égalité et à la justice sociale figurent à l’ordre du jour des instances internationales de haut niveau, telles que la réunion UE-CELAC.

Nous incitons les gouvernements et le secteur privé à adopter des politiques et des méthodes qui favorisent une gouvernance plus inclusive et plus responsable et qui protègent les droits humains. Aux Philippines, par exemple, nous avons collaboré avec les administrations locales pour que le travail de soins non rémunéré soit pris en compte dans les réformes politiques visant à alléger la charge de travail des aidant·es

Pendant la période 2023-2024, les citoyen·nes ont été appelé·es à voter dans plusieurs pays, notamment en Argentine, au Bangladesh, en Indonésie et au Sénégal : autant d’occasions que nous avons saisies pour porter les voix des femmes, des jeunes et des groupes marginalisés sur la scène politique. En Afrique du Sud, nous avons lancé une campagne sur TikTok pour que les jeunes prennent conscience de l’importance de leur vote aux scrutins nationaux. Nous avons également aidé les jeunes à pratiquer une citoyenneté active en marge des élections, en les responsabilisant et en les mettant en relation par-delà les frontières de leur pays respectif.

Nous incitons les gouvernements et le secteur privé à adopter des politiques et des méthodes qui favorisent une gouvernance plus inclusive et plus responsable et qui protègent les droits humains
Groupe de manifestant·es portant des banderoles

Notre personnel, nos partenaires et les détenteurs/trices de droits avec lesquel·les nous travaillons ont été victimes de persécutions, d’agressions et de harcèlement pour avoir dit ses quatre vérités au pouvoir en place.

Dans certains cas, nous avons été contraint·es d’arrêter de travailler. Dans d’autres, nous avons dû réduire nos activités pour pouvoir garantir la sécurité de notre personnel et de nos partenaires. Alors que l’espace civique continue de se rétrécir, nous avons la conviction que l’union fait la force.

Nous avons donc approfondi nos partenariats et nos alliances, afin de défendre ensemble la liberté des personnes de s’opposer à l’exploitation et aux inégalités.

Réplique de la bombe Mark 84 de 900 kg, placée en face du Parlement britannique

Nous avons travaillé avec

481 780

personnes

Parmi celles-ci figuraient:

255 000

femmes et filles

92,690

jeunes

26 000

personnes handicapées

Infographie sur notre travail : 136 projets ou initiatives
Infographie sur notre travail : 468 organisations partenaires
Infographie sur notre travail : 31 pays
Infographie sur notre travail : 611 149 personnes ayant mené des actions avec nous
Infographie sur notre travail : nous avons influencé 3 767 gouvernements, entreprises et autres organisations en faveur de gouvernance responsable

NOTRE TRAVAIL AU NIVEAU MONDIAL

PHILIPPINES

LA QUESTION DU TRAVAIL DE SOINS NON RÉMUNÉRÉ 

Couple faisant la lessive

Partout dans le monde, les femmes et les filles assument de lourdes tâches domestiques et de soins non rémunérées, dans des conditions d’inégalité. Oxfam s’engage à atténuer leur fardeau et à mieux faire connaître la valeur de ce travail non rémunéré dans la société.

Couple faisant la lessive

Dans cette optique, Oxfam a collaboré avec la University of Notre Dame Keough School of Global Affairs Integration Lab (i-Lab) et la Philippine Commission on Women (PCW). Ensemble, nous avons mené une étude pilote et établi une fiche d’évaluation des politiques publiques relatives aux soins aux Philippines. Cette fiche est un outil qui permet d’évaluer et de suivre la mesure dans laquelle le gouvernement philippin adopte des politiques en matière de soins, met en œuvre ces politiques et leur alloue un budget. Elle donne un pourcentage et une note de 0 à 5 pour mesurer à quel point les politiques sont porteuses de transformation.

Avec l’aide d’une équipe de recherche locale philippine, nous avons procédé à une analyse documentaire des données recueillies dans la fiche d’évaluation. Ces informations ont été complétées par d’autres renseignements issus d’entretiens menés avec des informateurs/trices clés et de discussions de groupe. 

Nous avons abouti à la conclusion qu’il existe bel et bien des politiques traitant directement ou indirectement la question des soins non rémunérés aux Philippines, mais que ces politiques n’ont pas l’effet transformateur voulu. La fiche d’évaluation a révélé que les Philippines disposent de politiques publiques qui couvrent la plupart des indicateurs mesurés. Les scores moyens relatives aux politiques, par exemple, étaient de 70 %, mais l’accès aux soins était plus faible, de l’ordre de 53 %.

SOUTIEN TOTAL DE LA PART DE Chanteuse Amy Gallatin
UN GRAND MERCI DE LA PART DE Portrait de Sarah Walker

Partout dans le monde, les femmes et les filles assument de lourdes tâches domestiques et de soins non rémunérées, dans des conditions d’inégalité. Oxfam s’engage à atténuer leur fardeau et à mieux faire connaître la valeur de ce travail non rémunéré dans la société.

Dans cette optique, Oxfam a collaboré avec la University of Notre Dame Keough School of Global Affairs Integration Lab (i-Lab) et la Philippine Commission on Women (PCW). Ensemble, nous avons mené une étude pilote et établi une fiche d’évaluation des politiques publiques relatives aux soins aux Philippines. Cette fiche est un outil qui permet d’évaluer et de suivre la mesure dans laquelle le gouvernement philippin adopte des politiques en matière de soins, met en œuvre ces politiques et leur alloue un budget. Elle donne un pourcentage et une note de 0 à 5 pour mesurer à quel point les politiques sont porteuses de transformation.

Avec l’aide d’une équipe de recherche locale philippine, nous avons procédé à une analyse documentaire des données recueillies dans la fiche d’évaluation. Ces informations ont été complétées par d’autres renseignements issus d’entretiens menés avec des informateurs/trices clés et de discussions de groupe. 

SOUTIEN TOTAL DE LA PART DE Chanteuse Amy Gallatin
UN GRAND MERCI DE LA PART DE Portrait de Sarah Walker

Nous avons abouti à la conclusion qu’il existe bel et bien des politiques traitant directement ou indirectement la question des soins non rémunérés aux Philippines, mais que ces politiques n’ont pas l’effet transformateur voulu. La fiche d’évaluation a révélé que les Philippines disposent de politiques publiques qui couvrent la plupart des indicateurs mesurés. Les scores moyens relatives aux politiques, par exemple, étaient de 70 %, mais l’accès aux soins était plus faible, de l’ordre de 53 %.

Politiques qui garantissent l’existence d’infrastructures de soutien pour les soins (eau courante, électricité)

Politiques qui sous-tendent les services de soins (soins de santé, garde d’enfants)

Politiques qui garantissent des prestations de protection sociale (retraite, repas scolaires)

Politiques visant à instaurer un environnement de travail favorable aux soins (congés maladie/payés, conditions de travail flexibles)

Politiques visant à agir sur les normes sociales (normes publicitaires, formation)

Politiques visant à collecter des données sur les soins non rémunérés

30 % - Très limité
29 % - Très limité
57 % - Limité
39 % - Très limité
50 % - Limité
44 % - Limité

Nous avons recommandé aux responsables de la planification des politiques publiques de veiller à une plus grande participation des femmes, des groupes marginalisés, des aidant·es et des auxiliaires de vie dans l’élaboration de ces politiques, étant donné que ces personnes pourraient aider à concevoir des politiques mieux adaptées aux besoins de tous les secteurs. Nous avons également recommandé d’augmenter les fonds alloués aux collectivités locales pour les services de soins. 

Le rapport associé à la fiche d’évaluation a été utilisé en vue d’améliorer les programmes destinés à répondre aux besoins des personnes qui assurent le travail de soins non rémunéré, dont la majorité sont des femmes. Dorénavant, le gouvernement philippin consacrera un budget accru aux programmes et aux services de soins.

MALAWI

LA JUSTICE AU GRAND JOUR

Lingalireni Mihowa, directrice pays d'Oxfam au Malawi, parlant dans un mégaphone

Beaucoup de citoyen·nes du Malawi n’ont pas directement accès au système juridique. Les tribunaux se trouvent généralement loin des zones rurales et il est coûteux de s’y rendre.

Lingalireni Mihowa, directrice pays d'Oxfam au Malawi, parlant dans un mégaphone

Beaucoup de citoyen·nes du Malawi n’ont pas directement accès au système juridique. Les tribunaux se trouvent généralement loin des zones rurales et il est coûteux de s’y rendre.

Oxfam et son partenaire, le Centre for Alternatives for Victimized Women and Children se sont attelés à ce problème en 2024, en organisant des audiences itinérantes dans le district de Phalombe, au Malawi. Cinq affaires ont été entendues, dont des délits présumés de harcèlement sexuel impliquant des mineurs.

Ces audiences itinérantes s’inscrivaient dans un projet mis en œuvre dans 71 localités, dont certaines avaient été touchées par le Cyclone Freddy à son passage au Malawi en mars 2023. Dans un premier temps, le projet visait à expliquer à la population les lois et politiques en vigueur destinées à protéger les femmes et les enfants, telles que la loi sur la protection de l’enfance et la loi sur la violence domestique. Ensuite, le projet a renforcé les capacités des structures scolaires et communautaires existantes, afin de garantir que tous les cas éventuels de violences liées au genre soient signalés, correctement pris en charge et résolus. 

SOUTIEN TOTAL DE LA PART DE Deux sympathisant·es d’Oxfam posant pour une photo
UN GRAND MERCI DE LA PART DE Portrait de Twambilile Kayuni

38 CAS DE VIOLENCES LIÉES AU GENRE RÉSOLUS PAR LES TRIBUNAUX; 47 327  PERSONNES FORMÉES AUX LOIS VISANT À PROTÉGER LES FILLES

Dans les affaires traitées, les bonnes pratiques en matière de prévention ont été appliquées, telles que la protection de l’identité des personnes qui ont été confrontées à des violences. Ces personnes n’ont pas dû comparaître en public et leurs témoignages ont été traités confidentiellement. Comme l’affirme la directrice d’Oxfam au Malawi, Lingalireni Mihowa : « Nous avons constaté un vif intérêt de la part du public, à la façon dont il posait des questions et écoutait pendant les audiences. Nous pensons que ce système est très utile pour garantir l’accès des personnes qui ont été confrontées à des violences liées au genre à des services essentiels ». 

DÉCOUVRIR NOS PARTENAIRES
Centre For Alternatives For Victimized Women and Children

Photo studio d’une femme

TREASSAR MSOKERA

GESTIONNAIRE DE PROGRAMME
CAVWOC
Photo: Martin Macdonald

Le Centre for Alternatives for Victimized Women and Children (CAVWOC) travaille en partenariat avec Oxfam depuis 18 ans.

District de Blantyre, Malawi : Elube va chercher de l'eau pour sa famille.

« Notre relation avec Oxfam est fondée sur la réciprocité, le respect et la collaboration. Nos deux organisations apprécient la contribution de l’autre, ce qui favorise un partenariat solide, reposant sur des objectifs communs et une communication fluide. »

« Parmi les nombreuses réalisations notables que nous avons obtenues cette année, il faut citer nos campagnes conjointes contre les mariages d’enfants, grâce auxquelles plusieurs mariages précoces forcés ont pu être dissous, permettant ainsi à de nombreuses jeunes filles de retourner à l’école... Nous avons aidé 722 enfants en contribuant à leurs frais de scolarité et en leur distribuant des supports pédagogiques, des bicyclettes et des uniformes scolaires. Nous avons également mis sur pied des cercles d’étude, ce qui a contribué à améliorer la fréquentation scolaire. » 


Treassar Msokera
Gestionnaire de programme, CAVWOC

L’objectif principal du CAVWOC est d’autonomiser les femmes et les enfants du Malawi en s’attaquant aux multiples formes que prend l’inégalité de genre dans ce pays. L’organisation s’attache à renforcer la capacité des communautés à freiner les abus, à garantir l’accès à la justice, à fournir une assistance psychosociale et technique aux personnes confrontées à des violences et à améliorer les connaissances de la population en matière de santé sexuelle et reproductive. Le CAVWOC cherche également à promouvoir l’éducation des filles sur un pied d’égalité, à améliorer l’assainissement et l’hygiène, ainsi qu’à renforcer la sécurité alimentaire et les revenus des ménages, afin de favoriser l’avènement d’une société où la violence et la discrimination n’ont pas leur place. Oxfam offre des sous-subventions financières au CAVWOC, lui fournit une assistance technique et assure un renforcement des capacités de l’organisation en général et de son personnel en particulier. Ces activités ont trait à la formation, au partage des connaissances et au développement des compétences. 

District de Blantyre, Malawi : Elube va chercher de l'eau pour sa famille.

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Centre For Alternatives For Victimized Women and Children

Photo studio d’une femme


TREASSAR MSOKERA

GESTIONNAIRE DE PROGRAMME
CAVWOC
Photo: Martin Macdonald

Le Centre for Alternatives for Victimized Women and Children (CAVWOC) travaille en partenariat avec Oxfam depuis 18 ans.

Blantyre Rural, Malawi: Elube walks to collect water for her family.

« Notre relation avec Oxfam est fondée sur la réciprocité, le respect et la collaboration. Nos deux organisations apprécient la contribution de l’autre, ce qui favorise un partenariat solide, reposant sur des objectifs communs et une communication fluide. »

« Parmi les nombreuses réalisations notables que nous avons obtenues cette année, il faut citer nos campagnes conjointes contre les mariages d’enfants, grâce auxquelles plusieurs mariages précoces forcés ont pu être dissous, permettant ainsi à de nombreuses jeunes filles de retourner à l’école... Nous avons aidé 722 enfants en contribuant à leurs frais de scolarité et en leur distribuant des supports pédagogiques, des bicyclettes et des uniformes scolaires. Nous avons également mis sur pied des cercles d’étude, ce qui a contribué à améliorer la fréquentation scolaire. » 


Treassar Msokera
Gestionnaire de programme, CAVWOC

L’objectif principal du CAVWOC est d’autonomiser les femmes et les enfants du Malawi en s’attaquant aux multiples formes que prend l’inégalité de genre dans ce pays. L’organisation s’attache à renforcer la capacité des communautés à freiner les abus, à garantir l’accès à la justice, à fournir une assistance psychosociale et technique aux personnes confrontées à des violences et à améliorer les connaissances de la population en matière de santé sexuelle et reproductive. Le CAVWOC cherche également à promouvoir l’éducation des filles sur un pied d’égalité, à améliorer l’assainissement et l’hygiène, ainsi qu’à renforcer la sécurité alimentaire et les revenus des ménages, afin de favoriser l’avènement d’une société où la violence et la discrimination n’ont pas leur place. 

Oxfam offre des sous-subventions financières au CAVWOC, lui fournit une assistance technique et assure un renforcement des capacités de l’organisation en général et de son personnel en particulier. Ces activités ont trait à la formation, au partage des connaissances et au développement des compétences. 

AFRIQUE DU SUD 

#YOUTHVOICESSTANDUP

Jeune artiste faisant une peinture murale

En 2023, le Global Innovation Lab for Equality (aGILE) ou laboratoire mondial d’Oxfam pour l’innovation au service de l’égalité, a posé les questions suivantes : « L’utilisation de TikTok encourage-t-elle les personnes qui sont appelées à voter pour la première fois à s’intéresser aux affaires publiques ? », « Et comment convaincre les jeunes électeurs et électrices (âgé·es de 18 à 34 ans) que leur vote compte ? »

Jeune artiste faisant une peinture murale

En 2023, le Global Innovation Lab for Equality (aGILE) ou laboratoire mondial d’Oxfam pour l’innovation au service de l’égalité, a posé les questions suivantes : « L’utilisation de TikTok encourage-t-elle les personnes qui sont appelées à voter pour la première fois à s’intéresser aux affaires publiques ? », « Et comment convaincre les jeunes électeurs et électrices (âgé·es de 18 à 34 ans) que leur vote compte ? »

La participation électorale en Afrique du Sud est en baisse depuis 1994. De nos jours, seuls 66 % des personnes inscrites sur les listes électorales se rendent aux urnes

Nous avons mis au point, testé et analysé une campagne sur TikTok avec les hashtags #TheYouthKnow (« les jeunes savent » et #YouthVoicesStandUp (« la parole est aux jeunes »), avec huit posts de l’influenceur sud-africain Darren Campher. Les thèmes abordés comprenaient les mécanismes du vote (y compris la manière de s’inscrire sur les listes et de voter en ligne), les écarts de rémunération, les impôts et les préjugés que nous voulions remettre en question, comme le fait de percevoir la pauvreté comme un échec personnel.

La campagne a démontré que TikTok est une plateforme efficace pour susciter l’intérêt des jeunes. Les messages de l’influenceur ont été globalement bien accueillis et ont fait l’objet de commentaires positifs. Les réactions suscitées ont révélé que les jeunes éprouvaient un vif intérêt pour discuter des affaires publiques.

Nous avons envisagé d’étendre la campagne à d’autres plateformes avec l’émission The Big Debate, de la chaîne de télévision nationale sud-africaine, une possibilité sur laquelle nous comptons nous pencher prochainement.

AMÉRIQUE LATINE ET UE 

LA SOCIÉTÉ CIVILE A SA PLACE DANS LE DIALOGUE  

Illustration d'une femme parlant dans un mégaphone

En juillet 2023, les chef·fes d’État et de gouvernement de l’UE et de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (CELAC) se sont réuni·es à Bruxelles pour la première fois depuis près de dix ans.  

Illustration of a woman speaking through a megaphone

En juillet 2023, les chef·fes d’État et de gouvernement de l’UE et de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (CELAC) se sont réuni·es à Bruxelles pour la première fois depuis près de dix ans.  

Ces dirigeant·es se sont engagé·es à renouveler leur partenariat de longue date, fondé sur des valeurs et des intérêts communs ainsi que sur des liens forts sur le plan économique, social et culturel, en vue de relever ensemble les multiples défis qui caractérisent notre époque.

Grâce au réseau étendu d’Oxfam en Amérique latine et dans les Caraïbes, à notre connaissance approfondie de la région et à nos contacts avec les dirigeant·es à Bruxelles, nous avons pu animer le groupe de travail de la société civile, organiser des événements officiels et parallèles et publier une note d’information sur la transition équitable en Amérique latine et dans les Caraïbes. Sur la base des contributions du groupe de travail, Oxfam a souhaité que les discussions portent sur les inégalités, le financement du développement, les transitions équitables, les sociétés d’entraide et l’espace civique.

Notre objectif de plaidoyer était d’influencer le processus afin que les organisations de la société civile aient leur place à la table des négociations et de contribuer à garantir que le sommet UE-CELAC se déroule de manière inclusive et démocratique, en tenant compte des besoins et des droits de toutes les personnes dans les deux régions.  

En amont du sommet, le président du Conseil européen, Charles Michel, a affirmé que les inégalités étaient le principal problème de la région – une déclaration qui est venue étayer le plaidoyer d’Oxfam. Par ailleurs, le haut représentant de l’UE, Josep Borrell, a cité un extrait d’une déclaration de la société civile rédigée par Oxfam.

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